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Gestion d’un rotor d’antenne

Gestion d’un ROTOR d’antennes

Antenna rotator controller

A condition de respecter son faible couple de rotation, en s’interdisant de tourner les antennes en cas de présence de vent, ou en cas de gel, il est possible d’améliorer un rotor 50Kg bas de gamme et le rendre utilisable pour des petites antennes UHF/VHF. A ma grande surprise, le résultat final me permet le trafic terrestre et la poursuite automatique en azimut de satellites, pour un coût largement inférieur au matériel commercialisé, et avec le plaisir de l’avoir fait moi-même.

Description

1) reprise des travaux de DL7AOT décrits par F1TE dans Radio REF N°750 et 751 Décembre Janvier 2002/2003

Interface série :
– Interface DL7AOT
C’est une interface qui assure la gestion d’un rotor type G-5500. Pour cela on lui transmet a 19200 bauds sur le port série la valeur site et azimut du satellite. Le processeur interne a la carte (PIC 16F84) calcul la différence entre la valeur reçue et la valeur lue sur les potentiomètres de recopie du rotor et corrige la position des antennes.
Inconvénient, le PC ne sait pas ou se trouve les antennes. Avantage un circuit très simple avec un affichage LCD de la position du satellite et de la position des antenne. De plus le convertisseur A/D ayant une résolution de 10 bits (LTC1298) permet d’avoir sur l’écran LCD la position des antennes avec plus de précision que le lecture des indicateurs du boîtier de commande.
Une description et réalisation de cette carte se trouvent sur le site de Laurent F17317
Si vous utilisez un autre rotor que le G-5500 (ou G-5400 ou G-5600) l’interface doit être modifiée pour pouvoir commander directement d’autre rotors sans passer par le boîtier de commande. Une description très détaillée de cette interface se trouve sur le site de F1TE
Sur ce même site vous trouverez une autre réalisation de cette interface utilisant le schéma et le soft de DL7AOT.

2) liaison avec l’ordinateur

J’ai préféré isoler cette liaison avec un optocoupleur , et signaler la présence d’un PC allumé par une diode LED verte en série avec la diode de l’opto. Un PC allumé maintient son port à +12V entre les broches 3 (Données) et 5 (Masse) en l’absence de données à transmettre, ou en présence d’un bit 0. Cette tension passe à -12V en présence d’un bit 1. La diode LED Jaune, montée en opposition, court-circuitera l’opto a chaque apparition du -12V. Elle clignotera à chaque passage de donnée et limitera la tension inverse à quelques volts aux bornes de l’opto.

3) générer les tensions

4) protection thermique du moteur

5) modifications mécaniques du bloc moteur

Réalisation

1) Modification du rotor en lui même :

2) Montage du pupitre de commande :

3) Montage de l’alimentation générale :

4) Schéma complet :

Evolutions

Pour un spécialiste en électrotechnique, en récupérant un moto-réducteur triphasé et un variateur de vitesse électronique, il doit être possible de fabriquer un ensemble capable , non seulement de gérer la position des antennes, mais en plus, d’accélérer, et de décélérer progressivement. Affaire à suivre, je souhaite tenter l’expérience dès que j’aurai le matériel adéquat. Il apparaît que cet ensemble acheté neuf soit moins cher qu’un rotor du commerce….

Francis F6DED, Juillet 2004

Modification d’une ancienne alimentation de PC type ATX

Après adaptation, une ancienne alimentation de PC type ATX délivre la majorités des tensions utiles dans le cadre des développements électroniques.

Caractéristiques :

  • Tensions : +12V,-12V ,+5V,-5V, +3.3V
  • Courant : dépend de la puissance de l’alimentation utilisée

Quelques photos :

Face avant
Face arrière

L’essai d’une telle alimentation m’a déçu, les tensions n’étaient pas stables en charge. Cette alimentation me sert juste pour alimenter quelques montages basse consommation .

Francis F6DED, janvier 2009

AT300 : améliorer cette boite d’accord d’antennes HF

L’AT300 est un coupleur simple en T, permettant l’accord des antennes HF entre 160 m et 10 m. Il intègre un wattmètre/ tosmètre, une charge fictive et permet de sortir en asymétrique sur des coaxiaux ou en symétrique après un transformateur 4:1 sur une échelle à grenouille Je l’utilise en symétrique sur mon antenne center-fed, selon le principe décrit par F1UBZ dans Mégahertz N° 240 de Mars 2003.

Ce coupleur ne possède pas de démultiplications sur les axes de commande des condensateurs variables d’accord : il suffirait d’en rajouter pour faciliter les réglages, me direz-vous. Oui, mais ils sont trop proches les uns des autres pour placer les démultiplicateurs…..Il reste une autre solution : les remplacer par des groupements série et/ou parallèles de condensateurs fixes commutés par des relais. De plus, par respect pour les autres stations, il est souhaitable de préparer l’accord en réception avant de passer en émission. Pourquoi ne pas lui intégrer un générateur de bruit ?

Description

Description

Le coupleur de l’AT300 est réalisé selon le principe d’un circuit en T ( une self à la masse et deux CV).

Nos modifications concernent le coupleur en T :

Réalisation

Making of

Rajouter une self d’accord sur 10m :

Pour faciliter l’accord sur 10 m, comme le préconise F6BPO dans MHZ de Mars 2002, on peut rajouter une bobine de trois spire de diamètre 2 cm environ en fil rigide 1,5 mm² . Elle est intercalée entre les deux CV et la self. Il suffit de dessouder le fil sortant de la self, de le ressouder sur notre nouvelle bobine, et de souder le tout sur le CV.

2) Supprimer le circuit d’éclairage du galvanomètre :

Il est monté sur une petite platine qu’il suffit de dévisser. Un petit coup de fer pour supprimer le fil de liaison vers la platine wattmètre/tosmètre, et le tour est joué. Nous pourrons nous resservir des deux entretoises en laiton pour fixer nos circuits. Les deux trous laissés par le retrait de la prise et du poussoir seront utiles pour sortir de la boite vers notre platine de commutation.

3) Adoucir l’accord en commutant des condensateurs :

en série pour diminuer la valeur globale, ou en parallèle pour l’augmenter.

Schéma théorique des modifications :

On pourrait se servir de l’alimentation 12 V du transceiver pour notre montage, mais pour éviter tout retour HF, il vaut mieux fabriquer une alimentation secteur. Un petit transfo 12V, un pont de diode, un régulateur et quelques capas feront l’affaire. Le fil secteur est récupéré sur une vieille lampe de chevet.

Evolutions

Incorporer un générateur de bruit pour accorder « proprement » avant le passage en émission : je vous conseille la description de F6DFZ dans MHZ de Mars 2003 pour sa boite d’accord façon Collins. Son schéma est directement inspiré du pont de bruit de l’antenna book américain. Le bruit est produit par une diode zéner que l’on alimente avec un signal carré de 1000 Hz. Le signal, amplifié par les deux transistors, est envoyé dans le tore en ferrite. Il reste assez de place pour l’incorporer dans l’AT300.

Le transformateur est réalisé en bobinant 10 spires de fil émaillé (j’avais récupéré ce fil sur déflecteur de télévision). Il faut dabord torsader les 4 fils sur 40 cm de long,

Allumer la lampe du galvanomètre en émission seulement.: à voir , je n’ai pas eu le temps d’expérimenter, mais il me semble possible de réaliser un circuit de ce genre :

Francis F6DED, mars 2015

Interface CAT via USB

Cette petite interface permet de piloter les transceivers dotés d’un contrôle CAT via l’USB. Construite autour d’un PIC 18F2550 elle comporte très peu de composants.

Schéma :

Circuit imprimé double face

Le schéma est simple : oscillateur à 20MHz, 2 leds pour le contrôle des états USB.

Le connecteur SV1 est dédié à la programmation du PIC.

Les signaux CAT sortent par le connecteur SV2.

Soft :

Pour les connaisseurs : quelques informations sur le logiciel :

Le soft est basé sur la stack USB founie par Microchip. J’ai adapté l’exemple USB CDC pour faire une passerelle entre les données reçues via l’USB et l’UART relié au transceiver. L’arrivée d’une donnée via l’UART génère une interruption, le handler d’interruption envoi les données reçues via l’USB. A l’inverse un polling est effectué sur un flag de statut de l’USB : dès qu’une donnée est arrivée, elle est envoyée via l’UART.

Le choix du polling dans le sens USB vers UART et le choix des interruptions dans le sens UART vers USB est complètement arbitraire.

Bonne réalisation !

Une station météo

Station météo

Réalisée par mes enfants, voici un début de station météorologique comprenant deux éléments essentiels pour la survie des antennes : un anémomètre, et une girouette.

Description

Le livre « Copain des Bois » paru aux éditions Milan, est une bonne source d’inspiration pour construire la girouette.

Pour l’anémomètre, « construire ses capteurs météo » paru aux éditions ETSF en est une autre.L’anémomètre est fabriqué en deux parties : le capteur, placé à l’extérieur, en plein vent, et le circuit d’affichage placé à l’intérieur, dans la maison.

Le vent fait tourner un codeur optique incrémental récupéré sur un robot industriel. Ce capteur sort des signaux carrés à fréquence variable. Il suffit de mesurer cette fréquence, pour retrouver la vitesse du vent.

Le codeur est entrainé par une hélice constituée de demie balles de ping-pong fixées sur l’axe du codeur avec des baguettes de soudure cupro-nickel : une roue de « mécano », récupérée dans une vieille malle à jouets, assure la liaison baguettes/codeur.

Le système d’affichage est réalisé avec 3 afficheurs 7 segments gérés par un tandem CA 3161 / CA 3162 (voltmètre à circuits intégrés). Il faut donc convertir les signaux carrés à fréquence variable en tension variable : quelques portes NOR (HEF 4001) sont utilisées pour la remise en forme et la calibration du signal.

Réalisation de l’anémomètre

L’anémomètre : voici son schéma de principe :

Le connecteur SL2 reçoit du 12 V continu (alim ou batterie séparée). Le codeur optique du capteur est un modèle 24 V courant continu, mais il fonctionne déjà très bien sous 12V. Un 7805 produit le 5V nécessaire au circuit.

Le connecteur SL1 alimente le codeur en 12 V (broches 1 et 3) et reçoit des signaux carrés à fréquence variable en retour (broche 2).

Les signaux carrés sont inversés par une première porte NOR montée en inverseur. Les deux autres portes suivantes sont montées en monostable : elles recréent un créneau de 5V à chaque réception d’un front montant (broche 5 du 4001 ). Les signaux sont ensuite intégrés par C3, prélevés par un pont diviseur R14, R15, et réintégrés par C4, pour produire une tension variable proportionnelle au nombre de créneaux comptés par seconde. La capa C3 est vidée en permanence par R4 en parallèle avec R14/R15, sinon l’afficheur ne donnerait qu’une valeur maximale…

La tension variable est lue par la broche 11 du CA3162. Elle devra toujours être inférieure à 1V. Le zéro à l’affichage en absence de vent est réglé une fois pour toute par un potentiomètre 10 tours R12. Le gain d’amplification sera réglé par un potentiomètre R13 de 20 tours d’une manière un peu sportive…..

Pour étalonner cet anémomètre, nous avons maintenu le capteur au dessus d’une voiture roulant sur une route de campagne déserte. L’électronique était alimentée par la prise de l’allume cigare, nous avons effectué des paliers à 10, puis 20, et 30 km/h le temps nécessaire au réglage du potentiomètre de gain. Il était impossible de rouler plus vite, le capteur nous aurait échappé des mains par la force du vent. Nous avons affiné le réglage, une fois l’ensemble en place, un jour ou la météo de l’aérodrome voisin annonçait un vent régulier de 25 km/h avec des rafales à 70 km/h.

Ci-après, photos du capteur de l’anémomètre vu de dessous, du codeur optique, et du boitier d’affichage en bois.

L’intérieur du boitier :

Et pour finir, le schéma officiel d’un afficheur à CA3161 / CA3162 :

La girouette

La flèche est découpée dans une plaque d’aluminium de 0.3 mm selon des dimensions ci-dessous:

Francis F6DED et ses enfants, mars 2000

Une W8JK « fait maison »

Réalisation inspirée par les travaux de F6BCU, parus successivement dans Radio Ref de janvier 1990, puis de novembre 1998,

Description

1) Une W8JK de 10m d’envergure :

Elle est constituée de 4 cannes à pêche de 5 mètres, de 2 rails « placo » en U de 2,50 m, d’un morceau de sommier, de tubes de cuivre, de colliers de plomberie, de deux manches à balai, de renforts en plexiglas.

Pour éviter l’emploi d’un rotor d’antenne, l’ensemble est orienté depuis le sol par une cordelette nylon, l’antenne tourne sur un palier de tambour de lave-linge.

L’antenne est alimentée par une échelle à grenouille : deux fils souples de 1,5 mm² espacés de 5 cm avec des morceaux de tube PVC IRL16 d’électricien.

2) Un pylône de 8 mètres fabriqué avec des chevrons :

Idée venue du « A Frame mast » décrit dans le Handbook américain, il est réalisé par assemblage de quatre chevrons de 4m. L’ensemble a été opérationnel pendant 9 mois en 2002 : il m’a permis de faire de nombreux DX hors continent avec 10/20W en modes numériques. J’ai dû démonter l’ensemble pour désamorcer un conflit latent avec le voisinage…. Les non initiés ne voyaient pas l’intérêt de faire tourner des cannes à pêche à 8m du sol, à plusieurs km d’un point d’eau……

Réalisation

1) Une W8JK de 10m d’envergure :

Dimensions de l’antenne : je les ai déterminées en faisant la synthèse des articles de F6BCU et des recommandations de l’antenna book édition Aout 2000. Les dimensions ne sont pas critiques, puisque cette antenne est accordée par un coupleur. Il faut juste veiller à ce que la longueur des éléments soit au moins un 1/4 d’onde de la fréquence la plus basse souhaitée (ici 40m), que l’espacement soit optimisé à 1/8 d’onde pour la bande sur laquelle on souhaite travailler le plus (ici 2,20 m est un compromis), et que l’écartement entre brins de l’échelle à grenouille d’alimentation soit de 5cm (impédance théorique de 500 ohm) si on souhaite monter en fréquence. Espacement entre les éléments : 2,20m, longueur du boom : 2,40m.

Longueur des éléments rayonnants : 8m.

Echelle à grenouille fil de 1,5 mm² espacé de 5 cm, ce qui donne une impédance de 500 ohm.

Montage du boom : deux rails en U de cloisons en plâtre (en 50 mm) boulonnés face à face enferment un tube carré récupéré sur un cadre de sommier…(pour augmenter la rigidité). Deux morceaux de manche à balais en bois ( un manche coupé en deux suffira ) sont insérés, perpendiculairement aux extrémités, pour recevoir les cannes à pêche.

Les éléments rayonnants : sont réalisés en enfilant le fil de 1,5 mm² dans les cannes à pêche déployées. Pour avoir un brin rayonnant de 4m, il faut prévoir une canne à pêche de 5m dont vous retirez le dernier morceau (le scion). Le dernier élément n’est pas creux, il est donc impossible d’enfiler le fil à l’intérieur. La encore, pour optimiser l’antenne, il est impératif d’équilibrer la longueur électrique des brins rayonnants. Je vous conseille de préparer les quatre fils, avant l’assemblage final, de la manière suivante : couper 4 longueurs de 5,50m au millimètre près, faites un repère au stylo bille à 4m (toujours au mm près). Vous pourrez ensuite enfiler et coller les 4m de brin dans chaque canne déployée.

Assemblage final : il faut enfiler les cannes sur les manches à balais, puis visser les cannes en laissant 5cm entre le bout de la canne (donc la sortie du fil) et la masse métallique du boom. Une antenne de ce type possède des éléments qui doivent-être isolés de toute masse métallique. Vous pouvez ensuite souder les quatre fils provenant des brins rayonnants sur le départ de l’échelle à grenouille. Ne pas oublier de croiser un côté pour créer le déphasage, et veillez à ce que la longueur de chaque fil soit identique. Le plus simple est de vérifier la longueur qu’il reste, plutôt que de mesurer la longueur que l’on enfile.

L’échelle à grenouille de descente est réalisée en cuivre rigide : récupération de tube capillaire sur un réfrigérateur à la casse. Le tube capillaire est le tube de cuivre très fin que l’on trouve entre le condenseur (le gros radiateur noir derrière le frigo) et l’évaporateur (le serpentin de refroidissement dans le frigo). Il fait environ 2 mm de diamètre et est plus rigide qu’un fil électrique.Attention à la couche d’ozone : le fluide du circuit frigorifique doit avoir été récupéré par un technicien agréé avant de couper le capillaire. Il y a surement plus simple, mais j’ai profité des outils et des compétences de mes élèves de la section froid et climatisation du lycée St Joseph Lassalle à Pruillé Le Chétif.. Le capillaire est maintenu en place par des écarteurs fabriqués dans des chutes de makrolon.

Comme cette antenne doit effectuer des rotations sur 180°, il faut prévoir un morceau d’échelle à grenouille souple. Si vous voulez faire simple, vous mettez un bout de twin lead semi-rigide du commerce ; si vous êtes joueur, vous pouvez la fabriquer de la manière suivante : procurez-vous des feuilles de matériau plastique souple, genre film plastique de rétroprojecteur. Coupez les en bandes légèrement plus larges que l’espacement désiré entre vos fils. Faites des trous sur les bords (une trouillotteuse pour feuilles de classeurs est pratique) et passez vos fils dans les trous. Il faut prévoir environ 80 cm de ligne d’alimentation souple pour réaliser une rotation de 180°.

Croquis d’ensemble :

2) Un pylône de 8 mètres fabriqué avec des chevrons :

Il est constitué de trois chevrons traités de 5X7cm en 4m de long, achetés dans une grande surface de bricolage. J’en ai scié un par la moitié, pour obtenir deux tronçons de 2m. Puis j’ai assemblé le tout avec des vis VBA 5x 70 selon le croquis ci-après. Le résultat donne un poteau de 10X7cm de 8m de haut. Pour plus de sécurité, je vous recommande deux nappes de trois haubans, à 4m et 7,50m.

Evolutions

Il est quand même souhaitable d’avoir un vrai rotor, même un simple moto-réducteur en bas de pylône ; un vrai pylône, même du type vidéo léger ; des éléments en aluminium emboités, et une ligne d’alimentation 4 fils confectionnée avec 2 lignes 300 ohms souples assemblées côte à côte. La complexité des lignes d’alimentation type échelles à grenouille est un inconvénient pour la rotation. D’où le fait que les antennes yagi soient les plus utilisées.

Quitte à utiliser des cannes à pêche, pourquoi ne pas monter une cubical quad ? Je vais me remettre au travail….

Francis F6DED, Septembre 2003

Voir aussi l’excellent travail de André F5AD, qui nous a malheureusement quitté maintenant, mais dont le site fonctionne encore. Il avait répertorié ce qui concerne les Lévy rotatives et sa base de données sur les antennes

Une boite d’accord un peu particulière !

Boite d’accord

Par Bertrand, fils de Francis F6DED :

En rangeant le garage avec mon père je suis tombé sur une grosse caisse en bois. Retour sur ma première construction dans le domaine HF…(et oui j’avais déjà construit, mais dans le domaine des légos…,même pas drôle je sais…)

C’était il y a quelques années, lorsque mon OM de père trafiquait avec son vieux FT277B, émetteur/récepteur HF 5 bandes des années 70, et sa verticale tribande 10/15/20 m 12AVQ de la même époque. Il m’avait proposé de faire de l’écoute sur toutes les bandes HF, y compris 40, 80 et 160 m, en construisant une boite d’accord. Je pouvais utiliser sa station en écoute : il neutralisait le passage possible en émission en retirant le micro et le manipulateur. J’insérais ma boite d’accord en sortie de TX, et en route pour l’aventure…

Description

J’ai donc construit une boite d’accord en T à partir d’ un schéma griffonné sur un bout de papier par mon père. Je suis incapable de pouvoir redonner les valeurs des condensateurs et de la self. C’était « au pif ». Cette réalisation m’a permis d’apprendre à me servir d’un grid-dip et d’un chalumeau, deux outils très différents…

Réalisation

Les matériaux utilisées ont été récupérés en fin de construction de notre maison:

  • chutes de tube de plomberie en cuivre
  • différent types de raccords cuivres (tés, coudes, manchons)
  • une plaque d’aluminium
  • 60 cm de profil en U 10X10 en aluminium
  • des planches provenant d’une vielle armoire


Mes condensateur variables sont composé d’une partie fixe commune aux deux condensateurs et de deux parties mobiles identiques.qui coulissent à chaque extrémité. Je me suis inspiré de l’article de F6BXC Radio REF N° 730 Février 2001
Les lames du condensateur fixe sont composées de plaques en aluminium . Elles sont maintenues par quatre morceaux de U dans lesquels j’ai fait des traits de scie pour insérer les plaques. La partie

mobile est constituée de rails placo que j’ai redressé au marteau pour obtenir une plaque ( j’avais déjà utilisé tout l’aluminium que j’avais trouvé pour faire les lames fixes :-).).

Un essai au grid dip m’a donné une capacité d’environ 350 pf quand mes lames sont rentrées, et 32 pf quand mes lames sont sorties.

Ma self réglable est enroulée sur un tube carton, collée au vernis « trichlo », enfilée sur un morceau de tube PVC diamètre 40mm, et immobilisée par un morceau de bois que l’on aperçoit sur la photo. Le tube PVC est muni de 2 colliers atlas pour la fixation dans le coffret. Cette self ne servait qu’en réception, je ne garanti pas les pertes engendrées en émission par deux anneaux métalliques dans le même axe que le bobinage….Le curseur de court-circuit est un morceau de cuivre rigide pincé par un collier sur un morceau de cuivre diamètre 12/14 qui coulisse sur un tube diamètre 10/12. Les connections sont réalisées en fil de cuivre pincé dans les colliers.


Pour finir, le tout est monté dans la boite en bois préalablement tapissée de papier aluminium ménager.

Petit travail d’été, ce coupleur m’a permis d’écouter les bandes HF pendant une saison. Depuis, j’écoute toutes les bandes, et en particulier ce qui est numérique. Si certains artistes arrivent à créer des œuvres avec des objets cassés ou des chutes de matériaux, certaines récupérations peuvent aussi arranger les OM. J’ai vu des pylônes, des antennes, et même des montages électroniques naître de cette faculté de récupération.

Evolutions

Il est possible de motoriser le système vis écrou pour changer l’accord automatiquement.

Bertrand Aout 2002

Codeur optique

codeur optique

Inspiré par la lecture des articles de F6EHJ dans Mégahertz en Avril et Mai 2004 sur la mise en oeuvre des DDS (Digital Direct Synthetiser), j’ai décidé de construire un codeur optique universel qui pourra être utilisé pour des montages d’essais, chaque fois qu’il faudra générer des impulsions binaires. Pour information, il faut rentrer un « mot binaire » (série de 0 ou 1 logiques) pour indiquer à la DDS la fréquence à générer. L’idée ici est de faire compter des impulsions par un circuit microcontrôleur genre PIC 16F876

UN PEU DE THEORIE : il existe deux types de codeurs : les absolus et les incrémentaux

a/ Les codeurs absolus

Le codeur absolu génère un code série ou parallèle proportionnel à la position de son axe, moyennant un disque en matériau incassable (voir photo ci-contre )codé en GRAY (voir article mHz n°…classeur informatique ), qui tourne de manière solidaire avec son axe d’entraînement. Le codeur absolu délivre un code proportionnel à la position de son axe
d’entraînement. Par exemple, un codeur possédant un disque 360 points donnera la position de l’axe directement en degrés. Si le codeur est du type multi-tours une fonction de comptage de tour est rajoutée.

b/ Les codeurs incrémentaux


Le codeur incrémental génère des signaux de comptage, au moyen d’un disque incassable comportant deux pistes : La piste extérieure : (voie A ou voie A et B) est divisée en  » n  » intervalles d’angles égaux alternativement opaques et transparents,  » n  » s’appelant la résolution ou nombre de périodes; c’est en effet le nombre d’impulsions qui seront délivrées par le capteur pour un tour complet du disque codé. En pratique « n » est déterminé en fonction de la circonférence du tambour, de l’unité de mesure du capteur et de la précision recherchée. La piste intérieure ne délivre qu’une seule impulsion par tour. Elle sert à initialiser le comptage des impulsions des voies A et B en un point précis de l’axe de déplacement du mobile. Le signal Z délivré par cette piste, également appelé « top zéro » dure 90° électriques et est synchronisé aux signaux A et B. Derrière les piste sont installées des photodiodes qui délivrent des signaux carrés A et B en quadrature, ainsi que le ZERO, après mise en forme. Le déphasage de 90° électriques des signaux A et B permet de déterminer le sens de rotation. Le déphasage de 90° électriques des signaux A et B permet de déterminer le sens de rotation :

·  dans un sens pendant le front montant du signal A, le signal B est à 0.

·  dans l’autre sens pendant le front montant du signal A, le signal B est à 1.

Beau bouton de commande pour la rotation du codeur : un tambour de magnétoscope !

Bertrand, fils de F6DED, juillet 2006

Décaler la fréquence d’utilisation d’un SS3900/CX4000

Modifier un SS3900/ CX4000

Récupérer un poste cibi pour l’émission d’amateur peut-être très intéressant : étant mono-bande, il est optimisé, et parfois même plus sensible qu’un transceiver amateur. Pourquoi ne pas s’en servir de base de départ pour attaquer le 2 m, le 70 cm, dans tous les modes.

Le travail de F1SLU, MEGAHERTZ magazine N°41 Mai 2000, est encore d’actualité. Il peut être adapté aux idées nouvelles

Décalage en fréquence

Dans sa version d’origine le transceiver ne couvre que le début de la bande des 10 mètres jusqu’à 28,305 MHz.

Nous allons donc décaler la fréquence du VCO d’une valeur de plus de 1,695 MHz.

Ci dessous le schéma bloc du transceiver :

Pour décaler la fréquence on effectue deux modifications. La première consiste à modifier la fréquence d’oscillation du VCO. La deuxième consiste à modifier la boucle de la PLL, pour la décaller de 1,695MHz minimum.

  • Modification de la fréquence du VCO : pour cela on va remplacer la capa talon du VCO C91 de 100 pF par une de 82 pF.
  • Modification de la boucle de la PLL : on remplacera le quartz X2 de 14.010 MHz par le nouveau quartz de 16.535 MHz.

Il ne reste plus qu’à régler la fréquence du VCO. Pour cela, se placer sur le canal 40 en 2 fois supérieur et ajuster L17 pour avoir 5 volts sur la patte 7 de la PLL.


Chambre d’écho

Le chambre d’écho est fixée à la paroi du transceiver. Elle s’intercale entre la platine de connexion du micro et le PCB principal. Sur la platine de la chambre d’écho on trouve 4 connecteurs : l’alimentation, l’interrupteur marche arrêt sur la face avant de l’appareil, l’entrée et la sortie du micro .

Roger beep

Sur le connex 4000 (cx4000) , le roger beep n’est pas débrayable. Pour le retirer il suffit de déplacer le strap J9 situé près du micro. Lorsque le strap est connecté sur les pointillés le roger beep est toujours actif. Lorsque le strap est positionné comme sur la photo, la mise en marche du beep se fait par la mise à +8volts de la broche noté « R » derrière la face avant.

Pilotage du transceiver par PC

Dans sa version de base la PLL est commandée par le commutateur de bande et le sélecteur de canal. Les informations issues de ces deux commandes sont ensuite combinées par une matrice à diode et des additionneurs logiques pour générer un mot binaire correspondant à la fréquence voulue.

Dans notre version, le mot sera généré par le microcontrôleur donc nous n’utiliserons plus le commutateur de bande, le sélecteur de canal, la matrice à diode et les additionneurs logiques. Après avoir observé le schéma du SS3900 on pourra remarquer que les sorties des additionneurs logiques sont directement connectées aux entrées de la PLL . C’est donc ici que nous effectuerons la liaison entre la PLL et notre carte de commande.

Je n’utiliserai jamais la chambre d’écho, je l’ai donc retirée, j’ai pu ainsi récupérer un inverseur sur la face avant, un emplacement dans le boitier et 10mA de moins en consommation.

Avant le dessoudage
Après le dessoudage


On voit sur la photo, après dessoudage, le départ de la nappe vers la carte de contrôle celle-ci est directement soudée à l’emplacement des sorties des additionneurs logiques .

broche porte logiqueBit de la PLLPatte de la PLL
ICa 10017
ICa 11116
ICa 12215
ICa 13314
ICb 10413
ICb 11512
ICb 12611
ICb 13710
ICb 1489

Contrôleur version 0.1

Le contrôle de la PLL sera confié à un pic 16f876 voici quelques caractéristiques :

  • il possède un module RS232 ,utile pour l’interfaçage avec un PC
  • il possède aussi un module I2C, qui pourra être utilisé pour de futures extensions
  • sa fréquence de travail 20Mhz permet d’avoir une certaine souplesse
  • enfin il possède 4 entrées analogiques

Ce proto a été réalisé sur une plaque pastillée.

Contrôleur version 1.0

Implantation du PCB dans le chassis
Proto V1 terminé
Schéma proto V1-0

Part list :

C1,C210µFCPOL-EUE2,5-6E
C5470nF1206
C6,C8,C90,1µF1206
IC14040NDIL16
IC2PIC18F4550TQFP44
IC378L05
Q120MHzHC18U-V
R14,7K1206
R2180K1206
R3100K1206
R4,R5non monté, à mettre à 12 volts
U$2AD5726SO-16

Modifications par rapport à la version précédente:

  • Utilisation d’un PIC18F4550
  • Connexion par USB au PC
  • Contrôle de la diode varicap par un DAC 12Bits
  • Utilisation d’un vrais PCB composants CMS

Problèmes rencontrés:

  • Peu de réactivité dans le contrôle de la tension de la diode varicap
  • Erreur de routage sur la clock du DAC
  • Erreur dans la référence positive du DAC elle doit être au minimum à 8 volts + 2,5 volts

Contrôleur version 1.1a ( en développement )

Modifications:

  • Détection USB (permet de désactiver la gestion de l’USB si pas de PC connecté)
  • Clock DAC rerouté
  • Ajout d’un switch sur l’arrivée de la tension de pilotage de la diode varicap
Schéma de base complet du SS3900
Câblage complet du SS3900

Bibliographie :

  • « De la CB aux VHF à bon prix » Hervé HELLEBOID , F1SLU Mégahertz n°41 mai 2000.

Bertrand, fils de F6DED, aout 2004

Mise à jour le 18/07/2012

Un LC mètre a microcontrôleur

LC mètre

C’est une réalisation de PY2CSU ( http://www.qsl.net/om3cph/counter/lcd/contribs/py2csu.html ).

schéma au format PDF

(issu du site de F6BON)

Fonctionnement :

Cet instrument de mesure se base sur la fréquence de résonance d’un circuit LC parallèle.

La fréquence de résonance est mesurée, interprétée et affichée par le 16F84 sur un LCD.

A l’allumage le LCmètre passe en mode calibration, il mesure la fréquence de résonance du circuit LC composé d’une self Lx et d’un condensateur de valeur Cx considéré comme inconnu. Cette mesure nous donne une première fréquence de résonance (f1). Dans un deuxième temps le pic commute un condensateur de référence de valeur 1000pF en parallèle à Cx ce qui nous donne une deuxième fréquence (f2).

Les mesures de f1 et f2 ont été effectuées avec la même valeur de self, on peut donc déterminer la valeur de Cx par la formule : Cx = (f2^2 * 1000/(F1^2-F2^2) (en pF).

Nous connaissons maintenant la valeur de Cx, reste à déterminer la valeur de Lx. Pour cela nous allons utiliser la valeur de Cx et f1 la fréquence de résonance du couple Lx Cx. D’où la formule : Lx = 1 / (4 * pi ^2 * f1 ^2 *c).

Programme :

J’ai apporté quelques modifications par rapport au programme donné à l’époque par F6BON.

Adaptations :

  • Utilisation d’un afficheur 1 ligne
  • Utilisation d’un bouton poussoir normalement ouvert

Bonne réalisation !

Bertrand, fils de Francis F6DED, septembre 2003