Codeur optique

codeur optique

Inspiré par la lecture des articles de F6EHJ dans Mégahertz en Avril et Mai 2004 sur la mise en oeuvre des DDS (Digital Direct Synthetiser), j’ai décidé de construire un codeur optique universel qui pourra être utilisé pour des montages d’essais, chaque fois qu’il faudra générer des impulsions binaires. Pour information, il faut rentrer un « mot binaire » (série de 0 ou 1 logiques) pour indiquer à la DDS la fréquence à générer. L’idée ici est de faire compter des impulsions par un circuit microcontrôleur genre PIC 16F876

UN PEU DE THEORIE : il existe deux types de codeurs : les absolus et les incrémentaux

a/ Les codeurs absolus

Le codeur absolu génère un code série ou parallèle proportionnel à la position de son axe, moyennant un disque en matériau incassable (voir photo ci-contre )codé en GRAY (voir article mHz n°…classeur informatique ), qui tourne de manière solidaire avec son axe d’entraînement. Le codeur absolu délivre un code proportionnel à la position de son axe
d’entraînement. Par exemple, un codeur possédant un disque 360 points donnera la position de l’axe directement en degrés. Si le codeur est du type multi-tours une fonction de comptage de tour est rajoutée.

b/ Les codeurs incrémentaux


Le codeur incrémental génère des signaux de comptage, au moyen d’un disque incassable comportant deux pistes : La piste extérieure : (voie A ou voie A et B) est divisée en  » n  » intervalles d’angles égaux alternativement opaques et transparents,  » n  » s’appelant la résolution ou nombre de périodes; c’est en effet le nombre d’impulsions qui seront délivrées par le capteur pour un tour complet du disque codé. En pratique « n » est déterminé en fonction de la circonférence du tambour, de l’unité de mesure du capteur et de la précision recherchée. La piste intérieure ne délivre qu’une seule impulsion par tour. Elle sert à initialiser le comptage des impulsions des voies A et B en un point précis de l’axe de déplacement du mobile. Le signal Z délivré par cette piste, également appelé « top zéro » dure 90° électriques et est synchronisé aux signaux A et B. Derrière les piste sont installées des photodiodes qui délivrent des signaux carrés A et B en quadrature, ainsi que le ZERO, après mise en forme. Le déphasage de 90° électriques des signaux A et B permet de déterminer le sens de rotation. Le déphasage de 90° électriques des signaux A et B permet de déterminer le sens de rotation :

·  dans un sens pendant le front montant du signal A, le signal B est à 0.

·  dans l’autre sens pendant le front montant du signal A, le signal B est à 1.

Beau bouton de commande pour la rotation du codeur : un tambour de magnétoscope !

Bertrand, fils de F6DED, juillet 2006

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